L’essoufflement est une difficulté à respirer pouvant survenir chez les hommes et les femmes après avoir dépensé beaucoup d'énergie. Il arrive, également, qu’il se produise lorsqu’un individu pratique des activités légères. Cette situation doit être comprise parce qu'il peut s’agir d’un signe de problème sous-jacent. Sa compréhension permettrait d’éviter les complications et de limiter les effets de ce désagrément sur la qualité de vie et la santé. C’est, d’ailleurs, l’objectif de cet article, qui vise à présenter le phénomène, ses éléments déclencheurs, ses symptômes et ses facteurs.
La dyspnée à la moindre dépense physique est une difficulté à respirer durant les activités légères. S’essouffler est normal lorsque la personne concernée fait un mouvement physique prolongé ou intense. Dans ce cas, elle récupère vite et le phénomène est en lien avec l’activité ainsi que l’énergie fournie. Il y a un essoufflement anormal lorsqu’il survient spontanément et que la victime ne parvient pas à récupérer. Il est souvent associé à des symptômes comme les toux persistantes et les douleurs thoraciques.
Une personne est essoufflée quand le corps cherche l’oxygène dont il a besoin. La situation pose problème lorsque le corps demande une quantité accrue d’air pour des activités anodines, voire des mouvements simples.
Un tel phénomène se manifeste par une difficulté à respirer, une respiration rapide, une sensation de manque d’air ou une oppression thoracique combinée à une fatigue accrue. Dans ce genre de situation, le niveau de O₂ fourni n’arrive plus à répondre aux besoins des tissus et organes du corps.
La survenance de la dyspnée au moindre mouvement peut résulter de différents problèmes. Il peut s'agir de problèmes cardiovasculaires, tout comme il est possible que ce soit une cause pulmonaire. D’autres hypothèses médicales peuvent également expliquer un tel désagrément.
Les éléments déclencheurs varient selon l’individu concerné. Les problèmes pulmonaires et les problèmes cardiaques peuvent en être l’origine.
Un individu qui a le souffle court au moindre mouvement du corps souffre généralement d’un problème pulmonaire tel que l’asthme, la BPCO et la fibrose pulmonaire. Ces maladies réduisent la capacité des poumons à absorber de l’air.
Les problèmes cardiaques, quant à eux, empêchent l’air de parvenir aux tissus. Les troubles ne permettent donc pas au cœur de pomper le sang oxygéné vers lesdits tissus. Il peut s'agir d’une insuffisance cardiaque, d’un trouble du rythme cardiaque, des valvulopathies, etc.
Mis à part cela, les autres éléments déclencheurs de ce phénomène inconfortable sont :
L’essoufflement au moindre effort est associé à plusieurs symptômes comme la dyspnée sévère, les douleurs thoraciques et les toux persistantes. Une fièvre, une fatigue extrême et des palpitations peuvent également survenir. Il faut donc consulter un médecin dès lors que le phénomène survient, d’une part, en cas de dépense physique anodine et, d’autre part, en combinaison avec ces symptômes alarmants.
La respiration rapide, la sensation de manque d’air et la difficulté à respirer sont les symptômes classiques. Elles sont aussi rencontrées du contexte du souffle court à la moindre dépense physique. La respiration rapide résulte de la tentative du corps à augmenter l’apport en O₂.
La sensation de manque d’air est une conséquence de la capacité limitée des poumons. La difficulté à respirer, quant à elle, se manifeste par une sensation de gêne ou de blocage, une douleur à la poitrine ou une sensation d’étouffement, manque d’air. Elle est généralement intense dans ce genre de situation.
Mis à part ces signes classiques, d’autres symptômes spécifiques doivent également être identifiés afin de reconnaître ce phénomène :
Il est, cependant, à noter que le principal symptôme à souligner dans tout cela est la survenance de ces signes de manière soudaine ou suite à des moindres efforts : marche légère, tâches ménagères, jardinage, jeux légers, le fait de parler, la montée de marches…
Les causes sont directement responsables du problème. Les facteurs de risque, quant à eux, sont des éléments ou situations pouvant rendre un individu susceptible de développer les symptômes du souffle court à la moindre dépense d’énergie. Ils augmentent les probabilités de vulnérabilité ou accroissent le risque de succomber au phénomène. Il est question des facteurs de risque liés au mode de vie et des facteurs de risque liés à la santé générale.
Nombreux sont les éléments pouvant aggraver l’état d’un individu et le mener à s’essouffler. C’est, par exemple, le cas du tabagisme, de l’obésité, de l’inactivité et l’exposition constante à la pollution. Ils constituent les facteurs de risque liés à la manière de vivre.
Une maladie chronique comme l’asthme, le diabète, l’insuffisance cardiaque et les troubles psychologiques constituent les facteurs de risque liés à la santé générale. L’âge avancé est également un facteur de la dyspnée au moindre effort en vue des risques de succomber à une maladie chronique, des dommages cellulaires et de la diminution de la fonction psychologique.
Ainsi, l’individu rencontre, dans ce genre de situation, une difficulté respiratoire suite à une dépense physique anodine. Elle est causée par un trouble pulmonaire et respiratoire ainsi que par d’autres maladies chroniques. Des symptômes spécifiques sont aussi associés à ce phénomène. Il est, cependant, favorisé par certaines situations comme le tabagisme, l'obésité, les troubles psychologiques, les problèmes cardiaques… Il est important de consulter un professionnel dès lors que vous remarquez les symptômes clés. Vivre sainement permettrait également de prévenir un tel désagrément.