Aussi connue sous le nom de vapoteuse tendance, de puff ou d'e-cigarette, la cigarette électronique est devenue ces dernières années un accessoire tendance et à la mode. Conçue à l'origine pour aider les fumeurs à arrêter la cigarette, l'e-cigarette gagne de plus en plus en popularité chez les jeunes et les adolescents. Cette popularité est due à un marketing agressif, un design de plus en plus attrayant et une technologie innovante. Cependant, la consommation de la cigarette électronique par les adolescents soulève des inquiétudes quant à ses risques sur la santé.
Même si de nombreuses études ont démontré que la vapoteuse contient moins de nicotine et moins de substances nocives que la cigarette classique, cela ne veut pas dire qu'elle est totalement inoffensive. Lorsqu'un adolescent vapote régulièrement, voici les risques auxquels il s'expose :
Outre les risques précédemment cités, la vapoteuse peut également nuire au développement cérébral des jeunes adultes. En réduisant les capacités du cerveau des jeunes, ces derniers peuvent à long terme développer des troubles de l'apprentissage, des troubles de la mémoire et d'autres fonctions cognitives.
C'est un fait avéré, de plus en plus de jeunes s'intéressent aux vapoteuses en France. Face à la popularité de ce produit auprès des adolescents, les autorités sanitaires sont inquiètes et pensent qu'il serait judicieux de mettre en place des mesures préventives qui visent à décourager la jeunesse.
En France, quelques mesures ont déjà été mises en place pour prévenir la consommation de la vapoteuse chez les petits. Parmi ces mesures, on note entre autres le perfectionnement des compétences en milieu scolaire, l'adoption des politiques sans fumée et la réglementation des produits de vapotage. En gros, il faut mettre en place des mesures préventives en milieu scolaire et interdire la commercialisation et la promotion des produits de vapotage aux mineurs.
En définitive, la sensibilisation est la clé de la prévention. Cela étant, la meilleure façon de réduire le taux de vapotage chez les jeunes est de les sensibiliser. Cela passe, par exemple, par des ateliers de sensibilisation, des interventions en milieu scolaire, des causeries éducatives, des activités de prévention, etc.
Bien que le vapotage soit légal en France, il est encadré par la loi et est sujet à quelques restrictions. D'après l'article L3513-51 du Code de la santé publique, la commercialisation de la vapoteuse et tout autre produit du vapotage sont interdits aux mineurs. Cela étant, les acteurs du marché (fabricants, distributeurs et vendeurs) se doivent de vérifier l'âge légal de leur client avant n'importe quel acte d'achat.
Outre l'article L3513-51 du Code de la santé publique, l'article L.3513-62 du même Code interdit le vapotage ou l'utilisation des vapoteuses dans les lieux de travail couverts ou fermés à usage collectif, dans les établissements scolaires ou les établissements destinés à l'accueil, à la formation et à l'hébergement des jeunes et dans les moyens de transport collectif.
En plus des différents articles du Code de la santé publique, le gouvernement français a également adopté la TPD (Tobacco Product Directive), la directive sur la production du tabac. Cette directive est une réglementation européenne datant de 2014 et qui a été importée sur le droit français en 2016. La TPD encadre la production et la commercialisation des produits liés au vapotage, et particulièrement les cigarettes électroniques contenant de la nicotine, des additifs cancérigènes, mutagènes ou toxiques capables de stimuler l'énergie et la vitalité.
Comme vous avez pu le voir, le gouvernement français a mis en place de nombreuses lois et réglementations pour encadrer la production et la commercialisation des puffs. Ces lois visent à protéger les jeunes contre les effets connus et méconnus de ce produit sur la santé. Cette vision est largement partagée dans le monde de la vape, car à part la France, plusieurs autres pays ont mis en place des lois qui encadrent la cigarette électronique et les produits dérivés. En Belgique par exemple, l'arrêté royal du 28 octobre 2016 relatif à la fabrication et à la mise dans le commerce des e-cigarettes interdit la vente à distance et en ligne de ce produit.
La consommation régulière de la vapoteuse par les petits a des effets plus ou moins graves sur la santé :
À ce jour, nous savons clairement que fumer ou vapoter a des effets néfastes sur la santé, sur le développement du cerveau et le fonctionnement des vaisseaux sanguins, mais il faut peut-être attendre quelques années de plus pour pouvoir déterminer clairement ses effets à long terme.
Il faut comprendre par là que les effets à long terme de la cigarette électronique sont encore incertains, mais peut-être que d'ici cinq ans, des études nous aideront à y voir plus clair. En attendant d'avoir plus de détails à ce sujet, les effets connus à l'heure actuelle sont assez inquiétants et demandent qu'on leur accorde un peu plus d'attention.
En définitive, la cigarette électronique ado est de plus en plus populaire, mais les conséquences ne sont pas à négliger. Pour éviter que les petits ne soient des victimes, il est important de mettre en place des mesures préventives, comme c'est déjà le cas en France et dans plusieurs autres pays.